Emmanuelle Laplace, 32 ans, bloggeuse et assistante beauté à la rédaction de Be.
Les parfums et moi, c’est une histoire d’amour qui dure : je me souviens, toute petite, être tombée en pamoison devant la collection de parfums de ma cousine, événement qui a déclenché chez moi une véritable passion. Aujourd’hui, la beauté m’intéresse dans sa globalité mais ce sont les parfums qui m’ont fait entrer dans cet univers. D’ailleurs, mes produits chouchous sont ceux qui, en plus d’être efficaces, sentent bon : les gammes pour le visage de Caudalie et Filorga, la délicieuse odeur de violette des rouges à lèvres Rimmel et Guerlain, l’odeur des Météorites de Guerlain… Je ne sors jamais sans être parfumée, sinon je me sens nue, et je me rends compte que, les parfums que je porte aujourd’hui, c’est en les découvrant sur d’autres personnes que je me suis prise d’amour pour eux. Parce que souvent, on lit des choses sur un parfum dans des magazines, on est emballée par la description des notes, et en le sentant en boutique on se rend compte que finalement, non. Alors que sur quelqu’un, c’est très différent. Je fais super attention à ce que les gens sentent et je n’hésite jamais à demander ce que c’est quand je suis intriguée. Aussi parce que j’ai l’impression de mieux connaître la personne quand je sais ce qu’elle porte… Mon premier parfum, c’était Anaïs Anaïs de Cacharel, j’avais 14 ou 15 ans. Une de mes amies le portait, je le trouvais super romantique et je rêvais de l’avoir aussi. Plus tard, à l’époque où cartonnaient les Eau Jeune dont on raffolait quand on était ado, j’ai commencé à porter White Musk de Body Shop, que j’adore et que j’ai dans ma salle de bains dans toutes ses déclinaisons. Cette fois-ci, c’est une fille, que je considérais un peu comme ma grande sœur, qui le portait. On était allées faire du shopping et je lui avais dit qu’elle sentait trop bon : à mon anniversaire, elle me l’a offert ! Vers 20 ans, j’ai commencé à porter Hypnotic Poison de Dior, mais seulement pour certaines occasions, le soir. J’aime m’habiller de ce sillage sensuel et doux, à condition de bien le doser car il est fort : en journée, je ne le supporte pas. Quand j’habitais à Londres, j’ai rencontré un garçon qui portait Cologne, de Thierry Mugler. Ca a été un vrai coup de foudre (le parfum, pas le garçon !) et j’ai mis du temps à lui soutirer le nom de ce qu’il portait ! Depuis, je le porte très régulièrement, souvent avant d’aller au sport : il est frais, légèrement musqué, il sent bon comme du linge propre. Et enfin, il y a For Her de Narciso Rodriguez, que j’étais persuadée de ne pas aimer parce que j’avais lu qu’il y avait de la rose dedans. C’est en le sentant sur une collègue que j’ai changé d’avis : là où je travaillais à l’époque, peu de temps après sa sotie, quasiment toutes les femmes le portaient et j’ai compris ce qui rend ce parfum très différent des autres : il sent différent sur chaque peau. Comme quoi, un parfum ne prend vraiment tout son intérêt qu’une fois qu’il est porté !
Emmanuelle Laplace, 32, blogger and beauty assistant for Be magazine.
I’ve always loved perfumes . I remember how, one day, I was mesmerized by my cousin’s collection when I was a kid: it was the beginning of a great passion for me. Today, I love everything about beauty but I entered this universe thanks to perfumes. Actually, the products that I enjoy most are the ones that, on top of being efficient, smell good: face care by Caudalie and Filorga, the delicious violet smell of Rimmel’s and Guerlain’s lipsticks, the fragrance of Guerlain’s Meteorites… I never go out without perfume, otherwise I feel like I’m naked, and I realize that I fell in love with the ones I wear today the day that I smelled them first on someone else. Because we’ll often read descriptions of a fragrance in magazines, like how its notes are described and then we’ll try it in a store and realize that it doesn’t smell all that good. Whereas smelling it on someone is so different. I am very aware of how people smell and I always ask when I’m intrigued. Also because I feel like I have better knowledge of someone when I know what they are wearing… My first perfume was Cacharel’s Anaïs Anaïs, when I was 14 or 15 years old. One of my friends wore it, I thought it was really romantic and I dreamt of having it too. Later, when the Eau Jeune fragrances of our teenage years were a hit, I started wearing The Body Shop’s White Musk, which I love and have in my bathroom in all its declinations. This time, it was this girl who was like a big sister for me, who wore it. We’d gone shopping together and I told her just how incredible she smelled: she got me a bottle for my birthday! By the time I was 20, I started wearing Hypnotic Poison, but only on specific occasions, at night. I like to dress up with its sensual, sweet trail, but you have to spray just the right amount because it’s heady: I can’t stand it during the day. When I lived in London, I met a guy who wore Thierry Mugler’s Cologne. It was instant love (the perfume, not the boy!) and it took him time to finally tell me the name of what he wore! Since then, I’ve been wearing it often, especially when I hit the gym: it is fresh, slightly musky, and smells as good as fresh clean clothes. And finally there’s Narciso Rodriguez’ For Her, which I thought I didn’t like because I’d read somewhere that there was rose in it. Smelling it on a colleague made me change my mind: where I was working back then, around the time it was launched, almost every woman wore it and I understood this is what makes it a very different perfume: each different skin makes it smell different. Yet another example that a perfume only starts to be of interest once it is worn!