Bronze Goddess, Estée Lauder

ESTEE LAUDER Bronze GoddessChaque année à la même période, c’est pareil. Je vois les jours qui rallongent, les bars qui ressortent leurs terrasses ; en allant chercher le pain il m’arrive de croiser des gens en t-shirt, parfois même en tongs, et tout ça me rend doucement euphorique : dans ma tête, ça y est, c’est l’été. Bon, certes, la météo nous a accordé quelques instants de grâce ces derniers temps, mais en fait, le mois de mai démarre tout juste. Entre l’hiver et l’été, il y a ce qu’on appelle le printemps, et on en a encore pour un petit bout de temps. Mais une partie de moi préfère occulter cette information, et c’est pour ne pas la contredire que je porte beaucoup Bronze Goddess en ce moment. Tellement estival, son sillage alimente, au plus profond de mon inconscient, cette idée absurde que je suis déjà un peu en vacances (alors que je n’ai jamais autant travaillé). Ce parfum, composé en 2008 par Alberto Morillas, tient sa force d’évocation de son bouquet de fleurs blanches, qui s’installe après une fraîche envolée d’agrumes : jasmin, magnolia, tiaré, fleur d’oranger – quatre fleurs dont l’odeur, exotique et lumineuse, rappelle déjà le monoï et la crème solaire. Lorsque les notes de fond – un accord ambré rehaussé de vanille et de santal – entrent en scène, cette sensation douce, lactée et onctueuse se fait plus intense. Là, on est vraiment à la plage, entre deux cocotiers – c’est limite si on ne sent pas le sable chaud entre nos doigts de pieds. Bronze Goddess fait partie de ces parfums ensoleillés qui évoquent immédiatement l’été (parfums auxquels j’ai déjà consacré un article) et qui, du coup, font un bien fou au moral. Par les temps qui courent, on aurait tort de s’en priver.

It happens every year around that same time. As I realize that days get longer, that bars open their terraces, that I can run into people in t-shirts (or even flip-flops) on my way to get the bread, I become a little euphoric: as far as I’m concerned, summer has arrived. To be fair, although the weather has allowed us a few blissful days lately, the month of May is only getting started. Between winter and summer, there’s a little something called spring, and we’re not done with it yet. But a part of me blocks out this information, and it’s because I don’t want to contradict it that I’ve been wearing a lot of Bronze Goddess lately. Deep down in my subconscious, its very summery smell feeds the absurd idea that I’m already on holidays (whereas I’ve never worked so much). The evocative power of this perfume, composed by Alberto Morillas in 2008, lies in its bouquet of white flowers, which settles on skin after a fresh citrusy start: jasmine, magnolia, tiare, orange blossom – four flowers whose smell, exotic and luminous, is already reminiscent of monoi and sun cream. When the base notes – an amber accord featuring vanilla and sandalwood – enter the stage, this smooth, milky, creamy feel gets even more intense. It’s like sitting on the beach between two coconut trees – you can almost feel the hot sand between your toes. Bronze Goddess is one of those sunny perfumes that instantly evoke summer (perfumes to which I’ve already dedicated an article) and thus make us feel good. Why do without them?

63€/100ml
www.esteelauder.com

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2 Commentaires

  1. J’aurais une question ! La bouteille change chaque année, mais pas le parfum ?

    1. C’est ça! Le flacon change, mais pas l’ivresse 🙂

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