La nouvelle eau de toilette de Diptyque nous transporte à Barfleur, en Normandie, dans les souvenirs d’enfance de Christiane Montadre-Gautrot, co-fondatrice de la maison parisienne née en 1961. Composée comme un exercice de style par Fabrice Pellegrin (Firmenich), cette fragrance se propose d’esquisser un paysage olfactif : au premier plan, le bord de mer et ses embruns iodés vivifiants. Puis au second plan, un pommier dont les fleurs dégagent de doux effluves, teintés des accents abricotés de l’osmanthus. Mais c’est l’arrière plan qui crée réellement l’originalité de Florabellio : une note de café torréfié qui, par sa légère amertume et son côté grillé, crée un contraste surprenant avec les notes très douces en cœur et surtout, les odeurs iodées en tête. Le café salé, dit comme ça, ça ne fait pas rêver. Pourtant, c’est cette légère dissonance qui fait que Florabellio n’est pas juste une eau de toilette façon carte postale, mais bien une composition douée d’un vrai caractère, que chacun sera libre d’aimer ou non.

Diptyque’s new fragrance takes us to Barfleur, Normandy, in the childhood memories of Christiane Montadre-Gautrot, who co-founded the Parisian house in 1961. Composed by Fabrice Pellegrin (Firmenich) as an exercice de style, this fragrance intends to draw an olfactory landscape: in the foreground, the seaside and its iodic, vivifying spray. Just behind, an apple tree whose flowers ooze a sweet smell, tainted with the apricot-y accents of the osmanthus. But Florabellio’s true originality lies in its background: a note of roasted coffee whose slight bitterness and toasted feel convey a surprising contrast with the soft heart notes and even more with the salty head notes. Although salted coffee doesn’t exactly sound dreamy, it is this subtle dissonance that makes Florabellio not just a postcard-ish fragrance but a true composition with real character, that one is free to get along with or not.

50€/70ml
www.diptyqueparis.com