Ce sont de belles histoires que la plus ancienne manufacture de bougies au monde coule dans la cire de ses créations. Ottoman, la dernière d’entre elles, nous emporte comme dans un songe au cœur d’un Orient sensuel et mystérieux.
Au terme d’un parcours grisant dans le dédale des ruelles de la vieille Constantinople, nous voilà attablés autour d’un thé dans un petit café dérobé. L’atmosphère y est chaleureuse et feutrée, des volutes de tabac s’échappent des conversations murmurées, imprégnant l’air de leurs notes miellées et cuirées. Et c’est au milieu de cette scène de genre légèrement poussiéreuse que se déploient les plus majestueuses des fleurs : une rose turque opulente un jasmin délicieux s’entrelacent sur un fond d’épices et de fruits confits.
Ci dessus, le peintre et illustrateur anglais Lawrence Mynott traduit en dessin l’univers olfactif d’Ottoman.