Le dernier Nina Ricci est « un parfum dédié aux femmes que l’on appelle Mademoiselle », explique son communiqué de presse. A défaut d’avoir pu conserver la case qui leur était réservée dans les formulaires administratifs, les mademoiselles pourront donc se consoler avec un jus pensé rien que pour elles par le grand Alberto Morillas (et dont ce même communiqué fait mine de nous livrer la recette, évidemment secrète).
Rose Centifolia, laurier rose, églantine et poivre rose, Mademoiselle Ricci s’adresse bel et bien aux jeunes femmes : c’est un bouquet généreux et assez figuratif qui s’ouvre dans un premier temps, et qui laisse ensuite la place à un bel iris bien poudré, très doux, sur fond de muscs et d’amande. Lors de la présentation aux journalistes, le Maitre Parfumeur (créateur de CK One, Flower by Kenzo, Cologne de Mugler, M7, Acqua Di Giò pour ne citer qu’eux) nous a expliqué :
« Je voulais une rose qui ne sente pas la rose, je suis donc parti sur l’idée d’une églantine. La rose est la fleur la plus noble, l’églantine c’est la spontanéité, et le poivre rose apporte le piquant. Le bois blanc, en fond, procure une certaine sérénité, le musc évoque l’odeur de la peau, et le laurier rose, c’est la chaleur, le soleil. C’est très simple : quand vous le sentez, vous vous en rappelez ».
Mademoiselle Ricci porte le nom d’un parfum aujourd’hui indisponible, lancé par la maison en 1967, et qui reprenait alors le nom de la collection de mode lancée aux Etats-Unis dans les années 60 par Nina Ricci herself.